Contrairement au fonctionnement particulier de l'hydratation dans TheLongDark expliqué dans Besoins#Soif. Dans la vrai vie, être parfaitement hydraté est essentiel pour être en pleine forme et affronter les phases de vie intense pour le corps.
Fonctions[]
L’eau, qui représente en moyenne 60 % du poids corporel, est le principal constituant du corps humain. Elle-ci a en effet de nombreuses fonctions dans le corps:
- fabrication des cellules et des liquides corporels
- rôle de milieu réactionnel, de solvant et de réactif.
- véhicule également les nutriments
- favorise l’élimination des déchets de l’organisme à travers l’urine.
- Elle est essentielle au contrôle de la température corporelle par le biais de l’évaporation sudorale.
Renouvellement[]
La vitesse à laquelle la réserve en eau du corps se renouvelle dépend de la quantité d’eau ingérée : plus une personne boit, plus l’eau du corps se renouvelle rapidement. Chez un homme qui boit 2L d’eau par jour, une molécule d’eau reste dans le corps en moyenne 10 jours, et 99 % de la réserve en eau du corps est renouvelée en 50 jours (Peronnet et al. 2012).
Le renouvellement de l’eau du corps est entretenu par l’eau ingérée, qui compense les pertes constantes auxquelles celui-ci doit faire face.
Teneur et répartition[]
La plupart des tissus/organes sont constitués aux 3/4 d'eau. Le sang en contiens environ 83% et seulement 10 % dans le tissu adipeux (graisse).
Pertes en liquides corporels[]
Les principales sources de perte d’eau pour le corps sont l’urine et la sueur. Le corps perd également de l’eau de manière insensible, à travers la peau, les poumons (la respiration) et les selles. Chez les personnes sédentaires, cette perte représente environ 250 à 300 mL/jour. Elle augmente avec le niveau d’activité physique, ainsi qu’avec l’accroissement du volume ventilatoire : les personnes actives au niveau de la mer présentent des pertes respiratoires d’environ 500 à 600 mL/jour. Cette perte en eau s’intensifie également avec l’altitude, en particulier lorsque la température et l’humidité sont faibles (EFSA 2010 ; Grandjean et al. 2003). Les pertes respiratoires sont à peu près égales à la production d’eau métabolique, quel que soit le niveau d’activité physique.
Les eaux fécales sont relativement faibles chez l’adulte en bonne santé, environ 200 ml/jour dans des conditions normales (EFSA 2010). Cette quantité peut augmenter considérablement en cas de diarrhée (relatif aux intoxications allimentaires in game).
La sueur[]
Elle est le principal mécanisme de thermorégulation chez les personnes actives. Au cours de l’activité physique, par exemple, le coefficient d’utilisation métabolique des muscles est d’environ 20 %, avec une libération de 80 % d’énergie sous forme de chaleur (Powers et Howley 1997). L’évaporation sudorale est, dans ce processus, particulièrement efficace : l’évaporation d’1 litre de sueur à 30 °C entraîne une perte de 580 kcal sous forme de chaleur (Wenger 1972).
Toutefois, l’évaporation sudorale est influencée par plusieurs facteurs, y compris la température, l’humidité, les courants d’air, l’intensité de l’ensoleillement et la tenue vestimentaire (EFSA 2010). Plus le taux d’humidité est élevé, moins il y a de sueur qui s’évapore et qui refroidit donc le corps (Powers et Howley 1997). Le fait de porter des vêtements imperméables, c’est-à-dire qui n’autorisent pas l’évaporation sudorale, augmente à la fois les pertes sudorales et empêche le refroidissement du corps (Havenith et al. 2008). À l’inverse, les courants de convection autour du corps favorisent l’évaporation sudorale (Powers et Howley 1997).
La production de sueur au cours de l’activité physique peut différer grandement en fonction de facteurs tels que le sport considéré et l’intensité (entraînement ou compétition), et selon les facteurs personnels et environnementaux. Le taux de sudation varie dans une plage allant d’environ 0,3 à 2,6 L/h (Sawka et al. 2007). Des exemples de taux de sudation chez des hommes
Déshydratation et hyponatrémie[]
Bien qu’il soit étroitement régulé, l’équilibre hydrique du corps peut rencontrer des difficultés conduisant à un état temporaire d’hypohydratation ou d’hyperhydratation.
La déshydratation est le processus par lequel on perd de la masse hydrique, tandis que l’hypohydratation fait référence à un état équilibré de déficit d’eau dans le corps, et est donc le résultat de la déshydratation (EFSA 2010). Selon la perte relative en eau et en solutés des liquides extracellulaires, la déshydratation peut être hypertonique (la perte en eau a pour effet de concentrer l’eau extracellulaire), hypotonique (la perte en sodium a pour effet de diluer l’eau extracellulaire) ou isotonique (pertes en eau et en sodium sans changement de concentration).